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Amiral François Bellec, écrivain et peintre de la marine

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Ancien président de l’Académie de Marine, membre de l’Académie des Sciences d’outre-Mer, sociétaire et président de la Société Nationale des Beaux-Arts, François Bellec a poursuivi simultanément une activité d’officier de Marine et de peintre sur toutes les mers, avant de se fixer à Paris en 1979 pour y entreprendre une carrière de conservateur, comme directeur du Musée de la Marine de 1980 à 1997. Auteur de nombreux livres et articles sur l’histoire de la navigation, des découvertes et de la peinture d’inspiration maritime, il a été invité à faire de nombreuses conférences en France et dans le monde. Chevalier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Chevalier du Mérite Maritime et Officier des Arts et des Lettres, François Bellec est une figure dont le parcours atypique mêlant histoire, peinture et écriture est fascinant, rare et plein de style.

  1. Vous considérez-vous comme une Figure de la Marine ?

François Bellec : Si tant est que nous ne sommes pas très nombreux à nous efforcer de faire comprendre la mer aux Français (Eric Tabarly définissait la mer comme « ce que les Français ont dans le dos quand ils regardent la plage ») on peut si l’on y tient m’inscrire dans le Who’s Who de la mer. A une page marginale des défenseurs intellectuels d’un héritage brillant et de valeurs en devenir, dans le chapitre des passeurs prêchant dans le désert des occasions manquées.

Projeté naguère par la bienveillance des dieux dans une charge de conservateur d’une partie de notre patrimoine de la mer que j’ignorais alors et que j’ai découvert avec émerveillement, je m’y suis investi depuis trente ans, c’est-à-dire depuis une petite vie. La peinture et l’écriture historique mais aussi de nombreuses fonctions au sein d’organismes scientifiques et culturels liés à la mer sont autant de moyens d’action qui me permettent d’espérer faire passer des messages lisibles ou subliminaux à nos compatriotes. 

Le ministre de la Culture m’a confié il y a dix ans la présentation des bateaux à la Commission nationale des monuments historiques, et ce lien convivial avec des plaisanciers, des gens de mer et des associations de sauvegarde est un peu symbolique d’un engagement qui perdure à un âge où l’on est normalement écarté de la vie active

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  1. Comment définiriez-vous votre style de « peintre de la marine » ?

François Bellec : Je suis un  abstrait figuratif. Comme le sont la plupart des Peintres Officiels de la Marine. Bien que le corps soit maintenant interarmées, ils conservent leur nom par attachement. 

Mes confrères sont aussi à des titres divers post impressionnistes les uns, classiquement britanniques les autres ou hyperréalistes, un style qui convient bien au monde de la mer du XXIe siècle. Tous sont d’abord, il faut le rappeler, des artistes peintres tout court, même si la « marine » est un genre auquel ils sont particulièrement attachés. Je qualifie de la même façon d’abstraction figurative les (bonnes) tendances que défendent aujourd’hui les sociétés d’artistes fondées au XIXe siècle. Elles acceptent, elles en conviennent, des œuvres parfois très insuffisantes, car elles doivent financer les coûts de location, d’aménagement et d’éclairage des salles pour assumer leur vocation socioculturelle issue de leurs origines : permettre à des artistes de montrer librement leur travail. Je fais souvent remarquer que les plasticiens peintre, graveurs et sculpteurs ont beaucoup de chance puisqu’ils peuvent montrer leur savoir faire bien plus aisément que les artistes lyriques, les musiciens interprètes ou compositeurs, les acteurs ou les écrivains qui doivent d’abord faire leurs preuves.

Tombé dans un piège, je préside depuis quelques années la Société Nationale des Beaux-Arts fondée en 1890 par Puvis de Chavannes par scission de la Société des Artistes Français instaurée par l’Etat lassé des intrigues et des criailleries des jurys officiels du Salon. J’use de l’ancienneté de cette tradition pour dénoncer le détournement abusif de l’adjectif « contemporain ». Il n‘est pas la propriété d’un microcosme. L’art dit contemporain dont les maîtres sont incontestables, est parsemé d’icebergs dangereux dont le lamentable amoncellement Boltanski au Grand Palais a révélé la partie émergée. Au temps où naissaient les sociétés frondeuses et les groupes en réaction contre l’art officiel, Gauguin réclamait en leur nom « le droit de tout oser ».

Les artistes ordinaires disent aujourd’hui aux responsables et aux spéculateurs de l’art officiel qu’ils n’ont pas le droit d’oser trop loin. Sauf à renier à leurs risques et périls l’histoire de l’art qui a construit l’Europe des cultures. Cela dit, Richard Texier, dont l’amitié m‘honore tout autant que celle de Pierre Alechinsky (Je les ai exposés l’un et l’autre en majesté au Musée de la Marine), a été nommé Peintre officiel de la Marine. Nous sommes des gens fréquentables puisque nous soignons nos archaïsmes.

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  1. Et d’écrivain ?

François Bellec : Tous mes ouvrages  – une vingtaine de titres plus une dizaine de contributions à des encyclopédies et à des livres collectifs – ont un caractère historique. Ils échappent donc à l’invention romanesque mais la grande histoire de la mer n’a pas besoin d’imagination pour être passionnante. Et puis, tout de même, j’ai sur un coin de bureau un long roman (historique logiquement) qui se déroule au début du XVIIe siècle entre Lisbonne et Goa, à travers cet espace sacré où ont été écrites incontestablement les plus belles pages de l’histoire de l’expansion maritime européenne. J’ai décidé d’écrire ce livre quand Jean-François Deniau m’a demandé de l’aider à bâtir un corps d’écrivains de marine à l’image des peintres. 

Nous sommes vingt écrivains parlant de la mer et la pratiquant, une condition indispensable. Dont trois prix Goncourt : Didier Decoin, notre actuel président, Yann Queffélec et Jean-Christophe Ruffin, nouvel Académicien Français comme Michel Mohrt, Michel Déon et Eric Orsenna (Jean-François Deniau et Bertrand Poirot-Delpech ont disparu) mais aussi des écrivains de terrain aussi divers que Bernard Giraudeau, Isabelle Autissier, Simon Leys, Hervé Hamon, Titouan Lamazou, Jean Rolin, Patrick Poivre d’Arvor, Jean Raspail ou Pierre Schoendoerffer. Notre groupe fonctionne bien et se rassemble au moins trois fois par an dans une belle amitié littéraire conviviale.

Tous ses membres ont accepté de s’engager eux aussi dans la défense et l’illustration du fait maritime français sous la protection du chef d’état-major de la Marine Nationale. Il leur a conféré discrètement,  avec la complicité du ministre qui a fermé les yeux, le port de l’uniforme, comme les peintres. Ce contact devenu plus présent avec la littérature depuis que j’assure le secrétariat général des Écrivains de Marine est la raison de ma décision de mériter la qualification d’écrivain en devenant  un romancier. C’est un tout autre monde que celui de l’essai historique. Cette expérience m’a permis de découvrir, rapporteur austère de la chronique de la mer, le bonheur jubilatoire de l’invention romanesque libérée.

  1. Une anecdote particulièrement marquante de votre vie d’amiral…

François Bellec : La question est en réalité biaisée sans malice. J’ai pris la direction du Musée National de la Marine en étant encore capitaine de frégate. Je saccageais ce faisant ma carrière selon la direction du personnel de la Marine, et c’était bien mon avis mais l’intérêt de la tâche valait bien ce sacrifice. Et puis d’heureux concours de circonstance et un ministre de tutelle passionné par mon travail pour le rayonnement de la Marine ont donné tort aux prophètes grincheux. J’ai eu le beurre et l’argent du beurre comme on disait autrefois dans la France profonde. L’anecdote, si on y tient, pourrait être l’unicité d’un officier de Marine détaché à la tête d’un musée, incroyablement imposé par le ministre à un chef d‘état-major médusé, pour une promotion au grade de contre-amiral.

Quand l’amiral François-Edmond Paris, mon lointain prédécesseur, avait été nommé en 1871 directeur du Musée de la Marine (encore au Louvre à cette époque), il était depuis longtemps retiré du service actif, vice-amiral et membre de l’Académie des Sciences. Il resta à son poste 22 ans, moi 18. L’air marin conserve les conservateurs

  1. De la Royale à la Marine Nationale, comme vous situez-vous ?

François Bellec : Royale, impériale ou nationale, la marine sert le pays à travers des heures riches ou sombres, fidèle aux valeurs inscrites à bord de ses navires : Honneur, Patrie, Valeur, Discipline. Ce sont de belles devises et les jeunes hommes – et femmes maintenant – qui s’y engagent y trouvent avec enthousiasme de belles satisfactions de vie. La marine ne doit pas son surnom à une nostalgie monarchiste. A l’écart de la politique par tradition culturelle, les gens de mer la distinguaient ainsi du temps de leur enregistrement sous le régime obligatoire – mais déjà sécurisé avant que l’on pense à une sécurité sociale – de l’Inscription maritime.  Issue des « classes » du XVIIe siècle, c’était une manière de réserve de gens de mer amarinés. Il reste d’ailleurs aujourd’hui autant de marines royales en Europe que de monarchies parlementaires.  

Une anecdote illustre le non conformisme de la marine. La marine royale entra en douceur dans la Révolution. Si beaucoup d‘officiers de vaisseau émigrèrent plus tard pour sauver leur famille, la plupart des quelque seize cents officiers du « grand corps » jalousé par l’armée ne s‘engagèrent pas dans un combat idéologique. Peu émigrèrent d’abord. Les quinze cents autres continuèrent de servir dans la légalité, ouverts aux idées libérales et observant les événements sans trop d’états d’âme. Tous pensaient que l’immense prestige acquis par la marine lors de la guerre d’Amérique et sa qualité technique d’arme d’élite qu’on le veuille ou non leur épargneraient les tumultes d’une affaire politique. Révolution ou pas, leur ennemi était l’Anglais. Comme pour les conforter dans cette idée, le décret du 21 octobre 1790 nuança par un compromis l’adoption à la mer du pavillon tricolore dont Louis XVI portait la cocarde. Le pavillon national adopté par la marine conserva la couleur blanche dans les trois quart de sa surface, le pavillon tricolore – inversé alors par rapport au pavillon actuel décrété en 1794 – était réduit au quart supérieur du côté du mât. La raison de cette dérogation n’était pas une crispation réactionnaire. Après en avoir débattu furieusement, l’Assemblée Nationale  avait reconnu la légitimité du refus des équipages d’amener sans combat le pavillon qu’ils avaient maintenu avec honneur sur les mers. La flotte avait obligé l’Angleterre a plier devant son pavillon blanc et à reconnaître la liberté des Etats-Unis d’Amérique qu’il protégeait. Elle le conserva.

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  1. Directeur du musée de la Marine… Un titre qui laisse rêveur ?

François Bellec : J’ai déjà un peu évoqué cette expérience fabuleuse. D’autant plus excitante qu’au début des années 1980, le musée – comme les musées en général – n’intéressait personne hors de quelques passionnés de la mer. A cette époque, avant la révolution des Musées de France, tout était en friche et tout était à faire. Au palais de Chaillot aussi et dans une douzaine de musées de marine délocalisés le long du littoral. Créer des services de conservation, de communication et d’animation culturelle, réorganiser et dynamiser la présentation des collections m‘ont procuré de grandes joies. Restaurer aussi sous l’œil vigilant des conservateurs des Monuments Historiques des immeubles classés comme le donjon du château de Brest ou la citadelle de Saint-Tropez alors  propriété du Musée de la Marine, Tout était possible et nouveau : des expositions avec le concours généreux de grandes institutions enthousiastes qui n’avaient pas encore la culture du grand public, des cycles de conférences, des récitals et des concerts – jusqu’au Messie dans la grande galerie du musée déménagée pour la circonstance – du théâtre – Goldoni – avec la complicité de la régie du Théâtre de Chaillot. 

J’ai ouvert il y à un quart de siècle le Musée de la Marine à tous les acteurs qui font aujourd’hui notre « cluster maritime », aux sportifs, aux chantiers navals, à l’off-shore pétrolier, à tous les pôles d’excellence du fait maritime français. Aux universitaires aussi et aux scientifiques, aux artistes et aux écrivains déjà. Ce fut une aventure dont je garderais la « saudade » si je n’avais pas le bonheur de rester en contact militant avec tous ces milieux qui me conservent leur amitié.

  1. Pouvez-nous parler de l’expédition à Vanikoro en 2008 ?

François Bellec : Vanikoro 2008 a été une autre nouvelle expérience fabuleuse. Une aventure moderne à la recherche d’un mystère vieux de plus de deux siècles. C’était mon troisième – et manifestement dernier – séjour à Vanikoro. L’île est maléfique sous son ciel tropical lourd, gardée par des requins et des crocodiles.

Les moyens les plus performants de la recherche pétrolière mais aussi des heures de cheminement sous la pluie dans la mangrove et la forêt vierge, des heures de navigations rapides à travers le lagon et dans la grande houle du Pacifique, des heures d’hydravion, de plongée, de travaux sous-marins et de palabres avec les anciens ont permis de fermer les voies sans issue d’un mystère qui demeure : Quel a été le sort de la centaine de survivants du naufrage et comment ont-ils disparus ? Nous savons maintenant que le séjour des naufragés s’est limité à deux points précis de l’île et pas ailleurs. Plus un troisième : l’épave de l’Astrolabe qui a sûrement été utilisée comme base de vie et de défense. Nous avons été conduits enfin, juste avant de quitter Vanikoro, sur une terrasse basaltique naturelle mais aménagée aux temps des premiers polynésiens, plantée d’un énorme arbre sacré. Par recoupements de ce que nous savons et selon la tradition orale, c‘est le lieu dégagé avec vue lointaine sur la mer où s’était retiré le dernier survivant du naufrage. Nous avons approché cette fois les esprits de Vanikoro. Les médecins et les infirmières ont fait de leur côté un beau travail, en soignant en particulier une maladie cutanée endémique dont la souche a pu être cultivée en France et dont on attend maintenant un traitement.

  1. Votre péché mignon…

François Bellec : Je dois en avoir beaucoup. Les péchés peuvent-ils être mignons ? Le plus sûr est que je suis intoxiqué par le travail. Au point de m’ennuyer en vacances.

  1. Qu’est-ce que la Société des Explorateurs?

François Bellec : Elle regroupe des grands voyageurs et les aventuriers curieux. Elle est proche de la Société de Géographie dont je suis administrateur et que je connais beaucoup mieux. Fondée en 1821, c’est la plus ancienne société géographique au monde. Ses collections de cartes et d’ouvrages déposées à la Bibliothèque Nationale sont fabuleuses. C’est dans sa salle de conférences du boulevard Saint-Germain qu’a été décidé le creusement du canal de Suez. La société présidée aujourd’hui par le Professeur Jean-Robert Pitte, membre de l’Institut, organise des colloques, des conférences, des débats, des voyages thématiques. Elle édite de nombreux ouvrages grâce à son fonds, et elle encourage les publications sur la géographie. Elle est chargée d’organiser chaque année les débats en vue de la proposition à SAS le Prince de Monaco des lauréats internationaux du Grand Prix des Sciences de la Mer Albert 1er de Monaco selon un cycle de prospection mis en place par le Prince Rainier. 

La Société de Géographie m’a confié en 2002 la présidence de ce jury sur la proposition d’Alice Saunier-Séité qui m’avait déjà entraîné à sa suite au conseil d’administration de l’Institut Océanographique. Je présenterai à SAS le Prince Albert II les lauréats 2008 et 2009 à l’ambassade de Monaco le 12 mars.

  1. Quelle est la mission de l’Académie de marine aujourd’hui ?

François Bellec : Il aurait été moins délicat de demander : A quoi peut bien servir l’Académie de marine aujourd’hui ? Comme toutes les sociétés savantes au XXIe siècle, notre compagnie cherche à se rendre utile. 

Fondée en 1752 par ce que l’on nommait des « officiers savants » pour contribuer à résoudre la longitude et améliorer la construction navale, érigée en Académie royale en 1769, fermée par la Révolution, oubliée lors de la fondation de l’Institut de France – en partie parce que certains de ses titulaires étaient aussi membres de l’Académie des Sciences – elle a été refondée en 1921 et érigée en 1926 en établissement public. La question de l’utilité d’une institution scientifique et culturelle au temps des laboratoires de recherche de l’industrie mondiale se pose en effet. Je me suis interrogé là-dessus bien entendu pendant mes deux années de présidence au cours de laquelle j’ai entamé la rénovation des statuts des membres correspondants pour tenir compte d’internet et du TGV. Nous rassemblons 78 spécialistes de toutes les disciplines civiles, militaires, industrielles, scientifiques, techniques, commerciales, juridiques, historiques et artistiques dont la plupart ont exercé des responsabilités importantes voire majeures. 

L’Académie estime que ses expériences croisées lui confèrent une capacité indépendante d’expertise et de conseil. Elle répond aux questions du gouvernement ou se saisit de questions d’actualité comme la sécurité du transport maritime, l’inspection des navires, la lutte anti-pollution ou la propulsion nucléaire. Elle organise des cycles de conférences et des voyages d’études en France et à l’étranger. Elle attribue des prix de fondation et des prix littéraires, des prix de thèse et des bourses (modestes) d’études.  Elle fait de son mieux pour contribuer au rayonnement de la France maritime. Elle n’est pas seule à le faire, et l’Institut Français de la Mer qui édite la Revue Maritime est sans doute beaucoup plus présent qu’elle dans les milieux actifs du fait maritime. Mais tout ce monde se connait, s’apprécie et travaille ensemble. Je suis très fier d’avoir été élu il y a juste vingt ans membre étranger de l’Academia de Marinha du Portugal avec laquelle j’ai beaucoup collaboré autrefois, jusqu’à l’exposition Lisboa 1998 qui célébrait l’arrivée de Vasco de Gama aux Indes. J’étais le conseiller pour la mer du pavillon de la France. J’avais déjà été – étrangement – le conseiller scientifique du pavillon … de l’Italie à Gênes 1992 qui célébrait Colomb. J’ai contribué en quelque sorte aux deux expositions organisées au Portugal et en Italie pour dénoncer l’appropriation imméritée des grandes découvertes par l’Espagne à Séville en 1992. Le cercle des gens de mer est vraiment restreint.

  1. Capitaine de vaisseau ou contre-amiral, quel poste avez-vous préféré ?

François Bellec : J’ai déjà répondu plus haut que cela n‘avait rien changé pour moi puisque j’ai  exercé les mêmes fonctions – achevées d’ailleurs à titre civil sous contrat -. J’ajoute en tant que marin que la carrière d’officier de marine me semble apporter des satisfactions opérationnelles plus quotidiennes et plus intenses que celle de la plupart des officiers généraux mais je suis prêt à admettre le contraire.

4 Comments

  1. Mtre Franciscus d'Hanens says

    J’ai un ancêtre qui a commencé sa carrière sur un des bateaux de la VOC ‘Verenigde Oost-Indische Cie’ (Compagnie des Indes Orientales’) en 1733 . Ensuite lui et ses descndants jusqu’à l’extinction de la Compagnie en 1799 ont fait leur carrière dans cette fameiuse entreprise neerlandaise qui a dominé les mers pendant deux siècles du XIIème au XVIIIème.
    J’aimerais échanger des données d’histoire avec l’Amiral.
    Nous avons à peu près le même âge, moi 84.

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    • Cher Monsieur,
      Merci pour votre commentaire, n’hésitez pas à m’adresser un mail et je le transférerai avec plaisir à l’Amiral.
      Bonne journée

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  2. Les Amis de l’Aquabelle, bateau qui participa en 1940 à l’opération Dynamo d’évacuation de Dunkerque, souhaitent avoir l’honneur de recevoir l’Amiral François Bellec à bord du “little ship” et dans cette attente prient Monsieur l’Amiral d’agréer l’expression de leur respectueuses salutations.
    Pierre-François Puech pfpuech@yahoo.fr
    L’histoire du bâtiment:
    https://www.academia.edu/26963037/Real_heroes_never_die_Dunkirk_1940_evacuation_with_the_Aquabelle_yacht_and_Spitfire_N3200

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